Hier, je suis passé au Festival BD de Seraing et j'en suis revenu déçu ! J'y allais juste pour voir Richard Peyzaret dit F'Murrr. Après apoir payé 2 entrées à 2,5 € et fait un tour de la salle, je me rends compte qu'il faut deux "tickets" pour rencontrer l'auteur du Génie des Alpages.
Pour obtenir deux tickets, il faut acheter 4 BD au choix. De F'Murrr, je les ai toutes, j'en aurai bien profité pour racheter les premières, celles qui sont usées et dont la couverture se détache, mais seules les 4 ou 5 dernières étaient en vente. J'achète donc une pochette originale comportant les croquis des brouillons de l'affiche (8 pages, 15,50 € quand même)et puis là, on m'annonce qu'il n'y a plus de tickets pour F'Murrr : "Tout est parti dès 10 heures du matin mon bon Monsieur". La star est courrue, les chasseurs de dédicaces sont venus prendre leurs tickets, sont repartis dans la brume souffrée de Seraing et se pointeront à 14h30 dans la queue pour obtenir le sésame signé du maitre.
Je hais les chasseurs de dédicaces et la peoplelisation des festivals BD. On ne m'y reprendra plus. C'était une organisation du Centre culturel de Seraing. J'ai vraiment l'impression de m'être fait pigeonner. Nous ne sommes restés que 5 minutes, F'Murrr n'était pas encore là. La prochaine fois, faudra passer par son copain François Walthéry...
"Quand F’murrr sera vieux, il sera insupportable,
Sauf pour son lit et son maigre passé
Son chien sera mort
Sa barbe sera minable
Toutes ses morues l’auront laissé tombé
Il sera fui comme un vieil hôpital
Il ne sera reçu que par les chats de son quartier
Pour qu’ils ne soient pas treize
Et il chantera après le rat crevé
Et il chantera assis sur une simple chaise
« Messieurs dans le lit de la Marquise
C’était moi les quatre vingt chasseurs »
NON ! Non ! Vraiment l’ami Richard vaut mieux que cette très belle chanson du Grand Jacques, qu’il n’a pas attendu d’ailleurs ! Il est déjà insupportable ... et ce depuis très longtemps, insupportable de talent ! Talent particulièrement original et ne devant rien à personne. Il éclate dans le journal Pilote après les délicieuses années 68.
Pas grande gueule du tout, bien que français et même parisien, on pourrait croire ... mais non, Richard le silencieux est très généreux quand il vous fait une petite dédicace ! Demandez donc pour voir et vous verrez ... même presque vieux, F’murrr est toujours insupportable et pourri... de talent."
François Walthéry
Café Braham à Cheratte Hauteurs Le 17/10/2008
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